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Présentation du praticien

Formation à l'institut de Fasciapulsologie Christian Carini à Paris:

2004 à 2007 Cycle de base

2007 à 2009 Cycle de post gradués

2008 à 2010 Assistant à la formation pour le cycle de base

Formations avec Pasang Lama tradition Bön :

2018 Niveau 1 - Bols chantants tibétains

2018 Niveau 2 - Bols chantants tibétains

2019 Massages tibétains Kum shi

2020 Approfondissement du stage niveau 1 - Bols chantants tibétains

2021 Approfondissement du stage niveau 2 - Bols chantants tibétains

2021 Stage de méditation, respiration et mantras

2021 Approfondissement du stage niveau 2 - Bols chantants tibétains avec transmission de l'énergie de la lignée de guérison

2023 Approfondissement du stage niveau 1 - Bols chantants tibétains

2023 Approfondissement du stage niveau 2 - Bols chantants tibétains

Formations avec Graziella Verdinini :

2020 Formation L'arbre de vie et son approche des mots et de la numérologie

2021 Formation sur les énergies des mots et du langage

soin enrgetique fasciapulsologie Bourg en Bresse Saint Amour Jura Sait Julien Lons le Saunier
Pour ceux intéressés par mon parcours:

L’envie de soulager les maux avec les mains est née quand j’avais environ une douzaine ou quinzaine d’années. Lors d’une partie de jeu de société, l’un des personnages du jeu pouvait soigner par imposition des mains, à l’époque cela a fait écho en moi.

Quelques années plus tard il fallait choisir une orientation, la nature et les arbres m’ont toujours fascinés, au centre d’orientation, nous avions définit deux choix, celui de kinésithérapeute, ou les espaces verts. Quand on est jeune et que les choix se résument à trois lignes sur une feuille pour définir tout un métier, ce n’est pas évident. Je choisis alors les espaces verts, sûrement pour les grands espaces, être dehors et fuir les hôpitaux qui m’avaient laissé un souvenir horrible et morbide étant plus jeune.

Il y a dans la vie des rencontres, qui en quelques secondes peuvent vous changer la vie, bousculer tous vos repères pour vous ouvrir sur des expériences de vie qui ne vous quitteront plus. A l’époque, vers mes 17 ans je pratiquais plusieurs arts martiaux dont l’aïkido et le Iai do (l’art de se réaliser en dégainant en effectuant une coupe avec un sabre japonais). Lors d’un stage, où plusieurs dizaines de shuguisha (celui qui recherche la voie) tous en rang s’entrainent dans le vide avec un bokken (sabre en bois), le maître de stage, car il s’agit bien d’un maître, passe nous voir en déambulant dans les rangs et il donne ses conseils par ci par là. Arrivant à ma hauteur, il me regarde travailler et me dit tout simplement « mets ton esprit au bout du sabre » puis il repart…j’essaye sans trop comprendre comment on peut mettre son esprit au bout d’un sabre en bois. Je venais sans le savoir de vivre ma première leçon qui me servirait plus tard à soigner. Ce maître n’était autre que Malcolm Tiki Shewan.

La quatrième année d’études en espaces verts fut décisive, je devais passer mon bac, continuer ou pas sur un BTS, mais tout se chamboula vers le milieu de l’année quand je fis mon premier pneumothorax.

Un pneumothorax c’est un décollement de la plèvre du poumon, provoqué spontanément dans mon cas, ou lors d’un choc violent ou par perforation dudit poumon donc de la plèvre.

En deux mots, vous vous retrouvez comme un poisson hors de l’eau à essayer de respirer, et vous ne pouvez qu’inspirer ce précieux fluide de vie, l’expiration est une douleur insupportable… quelqu’un atteint d’un pneumothorax s’asphyxie littéralement.

A l’hôpital le diagnostic tombe sur ces douleurs inconnues jusqu’alors. Le soir même un médecin pratique la pose d’un drain, je suis sous morphine mais la douleur reste insupportable, je pars…

Je ferai une NDE, que j’ai gardée sous silence durant des années avant d’apprendre que l’état de conscience extra-neuronal avait été reconnu par le corps médical français depuis la fin des années 2014.

Au réveil je ne suis plus qu’un légume, même plus la force de couper un morceau de pain, à 20 ans avec plus d’une douzaine d’heures de sport par semaine. Je ne retournerai pas de sitôt sur les tatamis, il n’y a plus qu’un point de l’entrainement que je peux pratiquer. Alors je me mets à travailler sur le souffle sur l’énergétique, paradoxe de ce qui m’arrive. Et petit à petit j’explore ainsi mon corps durant les longues heures de convalescence ou les journées vous paraissent interminables. Là je me rends compte très vite qu’il y a des zones que je peux soulager, décontracter apaiser, que cela me fait du bien, mais il y a aussi des zones où je ne passe pas, où mon esprit n’arrive pas « au bout du sabre ». Des zones vides… Il m’a fallu de nombreux mois pour comprendre pourquoi, pour appréhender ces tensions, mais je n’étais pas sorti d’affaire pour autant.

Fort de ces expériences je commence à découvrir que je peux soulager les maux de certains amis et proches qui veulent bien se prêter au "jeu". Une tendinite, une brûlure légère… Je n’ai qu’à mettre « l’esprit au bout du sabre » et détendre les tensions rencontrées.

Les conclusions arrivent vite, je ressens trois types de "qualité tissulaires", l’une trop relâchée où il y a fuite d’énergie, une autre où les tensions bloquent le flux de vie et enfin une dernière où les tissus sont toniques, c’est à dire juste comme il faut, ni tendus ni relâchés, mais dynamiques, remplis de vie et de souplesse.

J’équilibre ainsi le corps ou une partie du corps. Aujourd’hui j’utilise encore cette pratique en complément des autres quand le corps m’y appelle.

 

Environ un an après, je redémarrais dans la «vie». Un jour, alors que je travaille en temps qu’intérimaire je fais un faut mouvement, une charge trop lourde, le poumon relâche... Direction les urgences.

Retour à l’hôpital, ce lieu que j’ai fini avec du temps et philosophie, à apprivoiser, là je sais ce qui m’attend, le choix d’une opération qui réduira à 2% le risque de rechute ou vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de ma tête… Et dans tous les cas, plusieurs mois de remise sur pied, l’impossibilité de trouver un employeur si je reste honnête, plus d’appartement, et tout l’entourage qui se pose la question de ce que je vais devenir, de ce que l’on va faire de moi.

Pour ma « belle famille », c’est sans appel, il faut quitter ce poids mort. Et puis il y a les autres, mais là, tout reste tabou, il ne faut pas faire de vagues, rentrer dans le rang. Le handicap est une deuxième maladie, vicieuse, passée sous silence celle-ci, qui fait de vous un déchet d’une certaine société.

Mon opération me bloqua tout mon poumon, certes je pouvais respirer et vivre un peu plus longtemps, mais dans quelles conditions ? Les cicatrices qui permettent de maintenir la plèvre et le poumon solidaires me vrillent le corps. Le diaphragme est complètement déséquilibré, les organes qui sont directement en contact subissent cette torture, à savoir l’estomac, le foie, les reins, les poumons bien sûr et toutes les conséquences indirectes… Je survie mais dans quel état, à vingt-deux ans ma santé était très précaire. Bien sûr les séances de kiné me redonnèrent un peu de souplesse sur les adhérences cicatricielles, mais cela restait superficiel, le poumon et tout le reste restaient bloqués, figés, vrillés, et la « mécanique » tournait mal. C’est tout ce que la médecine pouvait faire ? C’est dommage, il existe tellement de pratiques pour améliorer efficacement la santé, ne serait-ce que le yoga ou qi gong.

Pratiquant d’arts martiaux assidu, j’enchaînais l’entrainement et les stages douze heures par semaine, des fois seize. Je dois repartir de zéro, il m’a fallu une dizaine de mois entre les séances de kiné, le repos et mes entraînements « interdits » dans le jardin ou sur le carrelage du salon pour réapprendre à chuter, rouler, sauter par-dessus une chaise et enchaîner une roulade, petit à petit, tout en douceur, tout ça afin de pouvoir reprendre l’aïkido que je vénérais par-dessus tout à l’époque et dont les chirurgiens m'avaient dit de faire une croix dessus. J’avais la rage de vivre et de remonter sur les tatamis. De l’intérim ciblé me permet de ménager ma santé, mais un écrasement du cartilage fémoral m'ouvrira les yeux.

A l’époque une très chère amie m’avait offert « les leçons de vie de la prophétie des Andes » et d'autres livres, je réalise que je suis à côté de la plaque, que la vie n’est pas là.

La démission actée, l’un de mes professeurs d’aïkido, Alain Robert, nous parlait à l’époque d’une formation sur les soins prodigués par un non voyant, ses mains et un toucher fabuleux. Un jour à la sortie de l’entrainement, je vais le voir et ne le quitte pas tant qu’il ne m’en a pas dit plus. il me parle alors de cette pratique que l’on appelle la Fasciapulsologie, qu’il n’y a pas de manipulation, mais juste un toucher léger avec une écoute et une action profonde sur les tissus.

Dès les premiers séminaires, en travaillant en binôme praticien patient, Christian nous montre comment relâcher un diaphragme… Enfin une libération, je ressens pleinement l’efficacité et l’étendu de ce qu’est la Fasciapulsologie.

Cette formation me permit d’avoir de solides bases et bien plus que cela, ce fut une porte ouverte sur la vie, au sens de la compréhension même de la Vie de ce qu’elle régit, c’est à dire tous les êtres vivants, leurs interactions… .

Christian Carini nous permettait de revenir suivre un séminaire autant de fois qu’on le voulait, dès le moment où il y avait assez de place, et il restait toujours une ou deux tables de libres.
C’est ainsi qu’avec un ami nous sommes revenus faire nos cycles de séminaires en même temps que d’autres promotions tout en continuant notre formation. Là, en aparté, Christian nous fit à plusieurs reprises quelques démonstrations d'autres méthodes de soin, comme le bol chantant ou l'usage des plumes, ... Ainsi, durant deux ans, en plus de notre formation de base et de post- gradués, nous avons assisté Christian à donner les stages.

Depuis je continue un travail personnel, sur la Vie, le vivant, les soins,... avec l’aide aussi de plusieurs rencontres de vie notamment Sachou, mes enseignants et maîtres en arts martiaux (Serge Alamercerie, Alain Robert, Floréal Perez, et bien d'autres...), Olivier Chertier, Philippe Breysse, Colette Granjon-Rozotte, Catitu Tayassu, Didier Thiellet, Pasang Lama, Gradziella Verdini, …


Enfin, je m’intéresse, entre autres choses, au chamanisme et à l’animisme. Depuis plus de dix ans j'anime différents stages sur la vie et survie, le bushcraft,... au sein de l'association Unis Vers Nature.

Soin Bourg en Bresse Lons le Saunier Sain Amour saint Julien Fasciapulsolgie
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