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  • Photo du rédacteurCœur essence de vie

L'importance de la communication dans l'apprentissage du langage


La liberté d'apprendre à son rythme, le langage, la communication,  la lecture et l'envie de lire chez un jeune enfant
Découvrir le monde, la vie, son corps... l'enfant n'a pas besoin des écrans pour cela


L’écran, La nounou moderne ?


Comme nous l’avons vu dans les articles précédents*, il y a des liens importants entre le développement intellectuel de l’enfant et le développement corporel, sans parler des liens tissulaires entre la souplesse des tissus crâniens avec le développement global de l’enfant. Car des tensions crâniennes au niveau des fascias vont avoir des répercutions aussi bien sur son éveil, développement, que sa progression physiologique et intellectuelle.

Voici donc quelques pistes non exhaustives pour accompagner l’apprentissage du langage chez l’enfant.


Pourquoi il faut éviter les écrans avant 3 ans ?


Parce que l’enfant a besoin de s’éveiller au monde qui l’entoure en développant ses différents sens tel que le toucher, la vue mais en trois dimensions, avec de la profondeur, l’ouïe pareillement, en stéréo à 360° autour de lui, le goût et l’odorat. Hors, les écrans ne procurent pas se genre de stimuli. De plus ils vont mettre le jeune enfant (l’enfant et même l’adulte) dans un état second, proche d’un état sous hypnose. Ils vont fixer l’attention et réduire fortement la mobilité physique.


L’enfant à besoin aussi d’interactions sociales, notamment dans un échange de communications, verbale et corporelle comme nous le verrons plus bas. Tout ces manques ou restrictions de stimulation ne vont pas aider un enfant dans son développement et éveil tant cérébraux que physiques.



Jeune enfant jouant avec son père. Le jeu est un très bon moyen d'apprendre dans le plaisir
L'enfant apprend à parler en imitant les sons, la respiration mais aussi les expressions lors de communications réelles avec un adulte et non un écran


Quelques notions sur l’apprentissage du langage


Pour apprendre le langage, l’enfant observe beaucoup la forme que prend la bouche et les lèvres pour former des sons, mais aussi la respiration pour l’expiration des sons, et cela s’accompagne d’expressions, d’intonations liées au contexte que vit l’enfant lors de cette communication, et ce dernier point est primordial.

Quand il regarde un écran, l’enfant n’est impliqué dans l’histoire que comme spectateur, et non acteur de ce qui se passe. Le labial des intervenants n’est pas forcement en adéquation avec la langue maternelle** de l’enfant. En effet, le programme peut avoir été traduit si les acteurs sont humains, mais ils sont souvent issus de dessins animés ou d’animations. Lorsqu’ils sont humains ces acteurs sont souvent revêtus de costumes ou accompagnés de marionnettes. Comment l’enfant fait-il alors pour apprendre sa langue si ce qu’il voit ne correspond pas avec ce qu’il entend ? Comment fait-il si en plus il n’y a pas d’interaction avec ces personnages ?

Le cerveau assimile donc moins bien, ce qui procure des troubles de l’apprentissage et du retard dans son langage.


De plus, comment le jeune enfant peut-il apprendre correctement si les premiers langages qu’il reçoit auprès des adultes sont des « agheu agheu » et des « gouzi gouzi ! » ?

Un langage adulte n’est pas fait de « gouzi gouzi », ni de phrases simplistes. Un enfant comprend et apprend a son rythme, mais il apprend mieux avec un langage de qualité.


Ce n’est parce qu’un bébé ne parle pas qu’il ne comprend pas ou qu’il ne s’exprime pas. Il le fera souvent corporellement, et cela demande parfois un peu d’apprentissage et d’observation de la part des adultes s’en occupant.


Par exemple, ma compagne a pratiqué le langage des signes avec notre cadette, outre le côté utilitaire que cela peut induire, cela permet à l’adulte d’être beaucoup plus attentif au langage corporel de l’enfant. De notre côté, notre fille n’était pas vraiment intéressée par le côté utilitaire, ses premiers signes ont plutôt été du côté de ses intérêts : le chien, le papillon… Cette expérience nous a été très utile pour repérer sa communication corporelle donc communication non verbale.

Lorsque vous parlez à un enfant, il est important de lui parler normalement comme vous parleriez à un adulte. En grandissant, ils vous demanderont d’expliciter certains mots, c’est tout a fait normal, ils enrichiront ainsi leur vocabulaire et donneront ainsi plus de profondeur dans leur réflexion sur ce qui les entoure.



Pour le développement de l'enfant il est primordial de passer du temps avec eux, la communication est essentielle.
Accompagner son ou ses enfants à l'apprentissage de la lecture, de jeux de société,... est très enrichissant .

Des solutions :


_L’enfant copie, si l’adulte passe beaucoup de temps sur des écrans, en plus du fait qu’il ne passe pas ce temps avec l’enfant, l’enfant en fait une normalité. On retrouve le même principe pour l’apprentissage de la lecture, si un enfant ne voit pas ses parents lire un livre, un journal, etc. et avec plaisir, il ne prendra pas lui-même ce réflexe d’ouvrir un livre pour chercher ce plaisir.

_L’utilisation d’une minuterie, d’un « timer » pour planifier un temps maximum devant un écran pour les plus grands.

_Passer du temps social avec l’enfant, c’est à dire passer du temps avec lui, comme le ferait un personnel de crèche, une enseignante de maternelle, une atsem, une nounou, pourvu qu’elle soit consciente de l’importance de ces échanges avec l’enfant. A la maison cela peut être sous forme d’activités sociales, avec d’autres enfants (plus grands et du même âge) des grands-parents autour d’activités communes, comme les jeux de société, les jeux d’éveil suivant l’âge, un livre lu ensemble, des jouets… toujours avec cette conscience des mécanismes d’apprentissage de l’enfant.

_Parler comme à un adulte en expliquant si besoin le nouveau vocabulaire

_Sortir en pleine nature régulièrement

_Pratiquer avec l'enfant la motricité libre.

_...


D’ailleurs, une récente étude chez des sujets adultes a démontré que l’apprentissage d’une langue mobilise et utilise les même zone du cerveau que l’utilisation de la motricité fine des mains comme jouer avec de petits objets, faire un travail ou loisir de précision (maquette, peinture…), mais aussi comme l’usage de baguettes pour s’alimenter.



Jeune enfant découvrant le grand nord à travers la lecture d'un livre
Cultiver l'imaginaire... un très bel outil du développement

(**sans aller jusqu’à l’accent régional, mais cela a son importance lorsque l’on étudie une langue, en regardant des film en VO).


Photos:

1, Pixabay_katerinakucherencko

2, Pexel_arina_krasnikova

3, Pexel_andrea_piaquadio

4, Pexel_maëlle_balland

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