De la pensée à la matière
Il y a comme trois niveaux d’incarnation, de densification de l’énergie, la pensée, la parole et l’action.
La parole, donc les mots ont une énergie, un impact impressionnants, et le corps, les tissus et cette vie qui y circule vont y réagir aussi de manière impressionnante. Tout est une question d’écoute, d’où on place notre conscience.
Faites le test, posez-vous et écoutez votre corps, vos tissus. Ensuite, placez un mot à connotation négative comme « labeur », « fatigue »… Écoutez, ressentez ce qui se passe dans votre corps, écoutez et observez comment les tissus le reçoivent.
Faites de même avec un mot positif, comme « amour », « joie »,…
La différence est stupéfiante ! N’est ce pas ?
Cette écoute c’est l’écoute du corps, de ses tissus, notamment les fascias, mais aussi de l’énergie qui anime ces tissus, qui anime tout l’être. C’est une écoute globale où les informations viennent presque nous surprendre dans l’instant. C’est écouter sans rien attendre.
Comme branché, relié avec le patient par cette écoute de tout l’être, les pensées puis les mots viennent comme les clefs d’un trousseau tester la serrure qui va ouvrir et libérer un organe, une tension et ainsi une chaîne de tensions fasciales. Certains mots vont fermer ou buter sur ces résistances, d’autre vont venir faire écho, résonner juste, et c’est la bonne clef, la bonne pièce du puzzle. Ce mot juste, c’est d’abord une sensation, un ressenti, une solution qui émane de l’être du patient, mais que notre compréhension de ce ressenti, de cette information énergétique doit interpréter, verbaliser. Une idée, une expression, une pensée ne sont pas toujours évidentes à verbaliser dans le labyrinthe, la richesse du vocabulaire de la langue française. Il est donc essentiel d’affiner cette écoute pour utiliser la clef juste. Et parfois le canal est tellement clair, que c'est une évidence. C'est tellement fort qu'il n'y pas de place pour le doute.
De ce que j’observe, il peut y avoir des tensions émanant du corps, comme digestives, organiques, et d’autres liées à un blocage dans ce que j’appelle « la philosophie de vie », c’est la manière dont la personne appréhende la vie, voit ce qui l’entoure ou lui arrive, ça manière de réagir. Bien-sûr, les deux peuvent être intimement liés, comme un fait qui n’est pas digéré par exemple. Les mots, voire le mot, pour le peu qu’il soit juste, comme une clef, il n’en faut qu’une, va venir vibrer, être en harmonie avec l’histoire, le vécu de la tension, de l’organe ou de la chaîne fasciale, l’histoire du patient donc. Cette résonance peut relâcher les tissus ou permettre une ouverture pour que les mains du fasciapulsologue puissent œuvrer à leur tour. Souvent lié à l’émotionnel, à la symbolique, plus qu’une écoute ou un conseil verbal, l’écoute de l’être par l’être va toucher avec le mot le blocage cristallisé dans un tissu.
Je vous souhaite à toutes et à tous un belle écoute de la vie.